Vigilance accrue face à la dermatose nodulaire contagieuse dans les Vosges

La maladie progresse rapidement et menace désormais les élevages du Grand Est

La Chambre d’Agriculture des Vosges, en partenariat avec le Groupement de Défense Sanitaire (GDS), la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), appelle à la plus grande vigilance face à la progression rapide de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Cette maladie virale, qui touche exclusivement les bovins, s’étend désormais aux portes du Grand Est. Les foyers recensés dans des régions voisines font craindre une introduction imminente dans les élevages vosgiens.

Une situation sous haute surveillance

Les services de l’État et les organisations professionnelles agricoles sont pleinement mobilisés pour limiter le risque de diffusion. Des mesures de police sanitaire ont été déclenchées dans les zones à risque. La coordination entre la DDCSPP, le GDS et la Chambre d’Agriculture permet un suivi permanent de l’évolution de la situation. 

Les quatre structures partenaires rappellent que la prévention reste la meilleure arme contre la maladie.

Recommandations aux éleveurs 

Les professionnels sont invités à appliquer sans délai les consignes suivantes : 

• Reporter autant que possible tout achat ou déplacement d’animaux vivants destinés à l’élevage ou à l’engraissement.
• En cas de mouvement nécessaire, consulter au préalable le GDS des Vosges pour évaluer le niveau de risque.
• Surveiller attentivement les bovins et signaler immédiatement toute suspicion au vétérinaire sanitaire.

La réactivité est essentielle : Il vaut mieux une fausse alerte qu’un foyer confirmé.

Un appel à la responsabilité collective 

La Chambre d’Agriculture, le GDS, la FDSEA et les JA soulignent la nécessité d’une mobilisation collective pour protéger la filière bovine. Chaque éleveur a un rôle à jouer pour éviter la propagation de cette maladie hautement contagieuse.

Le respect strict des consignes sanitaires, la coopération avec les vétérinaires et la prudence dans les échanges d’animaux sont indispensables pour préserver les élevages du département et du Grand Est.